LE VOL PLANÉ

Le planeur vole sans moteur

Si vous glissez votre main à la fenêtre de votre voiture en mouvement, vous sentez une résistance qui la pousse vers l’arrière, appelons cette force la traînée. De même, selon l’angle que fait votre main avec l’air en mouvement, elle sera soulevée ou abaissée, appelons cette force portance.

Enfin, votre main est soumise à la loi de la gravitation qui lui donne un poids.
Le planeur subit les mêmes forces : le poids l’attire vers le bas, la traînée tend à le ralentir, et la portance le fait rester en l’air.


 

Pour compenser cette traînée et continuer à rester en mouvement, le planeur plane selon un angle de descente.

Un des aspect de l'art du pilotage consiste à faire varier cet angle de descente.

 


Plus l'angle de plané est fort, plus la vitesse est élevée et la perte d’altitude importante.  Les vitesses en vol varient de 75 et 250 km/h. La surveillance du taux de descente est un élément important dans la conduite du planeur. Le pilote doit choisir en permanence une vitesse en fonction de son altitude et de sa destination.

Le rapport entre la distance parcourue et la hauteur consommée est connu sous le nom de finesse.

Plus ce rapport est élevé, plus le planeur est performant. Un planeur ayant par construction une finesse de 40, pourra parcourir 40 km pour une perte d'altitude de 1000 m.


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